Essai de
DOUZIL – août 2006
Transport, mise À l’eau et appontement - Sortie en mer - Travaux à faire
Belle performance du bateau, rapide, stable et sécurisant - mais défaut sur le safran et avarie appendices
Transport, mise À l’eau et appontement – mardi 8 août 2006
Utilisation du mâtereau, d’un palan à deux poulies et d’une perche de poussée è le mât est dressé à deux sans difficulté.
Lors de la mise à l’eau, DOUZIL est parti sur un côté de la remorque et il a fallu le contenir pour qu’il ne bascule pas sur le côté è PB de rouleaux ? Ou bien est-ce du au fait qu’on avait oublié de déverrouiller la partie basculante de la remorque ?
Après remplissage des ballasts (pompe à main pour le ballast central, gravité pour les autres).
La marche arrière pleine puissance a eu pour effet de casser l’AOC (par ailleurs fragile) è éviter de prendre de la vitesse en marche arrière.
RAS
RAS
Sortie en mer samedi 12 août 2006
Départ vers 11h.00 – vent force 2 à 3 – 4 nœuds au moteur (base GPS).
On déroule le génois è vitesse 4 à 5 nœuds, pointes à 5,6 noeuds. Route vers le fort Boyard au près bon plein.
Le vent passe à force 4 : nous atteignons 7 nœuds. On réduit la toile (enroulement du génois pour un quart). On navigue à 8 nœuds. Le bateau est stable (peu de gîte). La barre est dure (à l’arrière) et de trop faible excursion (dans le cockpit).
Un bord au largue : le tableau s’enfonce dans l’eau (reste quelques centimètres avant la plateforme).
La « sécurité » du safran casse (un bout de tige filetée 4mm censée casser si on rencontre un rocher). Le boulon de blocage (qui évite que le safran descende tout seul) fait que nous ne perdons pas la pelle, mais la cage inox est légèrement vrillée (on ne peut plus revisser en position basse de la pelle). On arrive à visser en position haute, mais il n’est pas possible de descendre le safran dans la cage è bricolage de fortune qui tient une demi-heure à trois quarts d’heure, le temps de se rapprocher de la côte vers La Rochelle.
On s’aperçoit alors que l’AOC est perdu (probablement avant l’avarie du safran) : l’axe est toujours là, mais la pelle s’en est détaché.
La réparation de fortune du safran menace de nous lâcher (la cage du safran est complètement déformée). Le vent forcit (force 5). On essaye le moteur sans voile.
Face au vent, le moteur étale à environ un nœud. Mais il n’est pas possible de maintenir le bateau face au vent sans appendices. Nous avons le choix entre s’abriter derrière Aix et mouiller, ou s’échouer sur la plage. Nous optons pour l’échouage (petit port d’échouage à notre hauteur). Mais le vent nous déporte loin en pleine zone de roches (entre 100 et à 50 mètres du rivage). De toute façon, l’approche du port d’échouage s’avère lui-même environné de barres rocheuses.
On jette le mouillage (ancre légère, 10 mètres de chaîne et bout). L’ancre dérape. Nous heurtons une fois une première barre de roche sans dégât apparent. Puis l’ancre croche et tient bon. Très forte tension : il serait impossible de relever le mouillage à la main, même en s’y mettant à trois. Au pire, le mouillage lâche et nous allons sur la côte toute proche – on abîme le bateau – mais pas de danger pour l’équipage.
On appelle le CROSS vers 17h.30 qui nous envoie la SNSM (ils étaient déjà sur le canot suite à un appel annulé d’un autre plaisancier). Ils mettent à l’eau un zodiac pour apporter la remorque. Pas d’anneau de remorquage è prise sur la bite d’amarrage, les winches et les taquets arrière.
Remorquage à 6 nœuds. Beaucoup de vagues et d’embruns. Le bateau se ballade de droite à gauche (on aurait du laisser traîner un bout pour éviter ça). Retour à La Rochelle.